Les
guérisseurs spirituels
Devant
la douleur de ceux qui pleurent et grâce aux possibilités infinies
que les forces bienfaisantes de la nature et de Dieu accordent à
ceux qui veulent se dévouer, il y a une sainte tâche à remplir.
Pour cela, il faut une disposition d’esprit, un don de soi, une
confiance totale en l’Energie créatrice, en Dieu, et aux esprits
parvenus au stade de bonté qui fait les âmes grandes et généreuses.
En
rédigeant ce dossier, nous n’avons pas d’autre but que
d’apporter au lecteur les bases qui sont celles en lesquelles le
rédacteur croit, là encore il ne s’agit pas de la vérité,
mais d’une vérité.
Le
guérisseur spirituel n’a souvent besoin ni de « passes » ni de
contacts matériel avec le malade, il peut soulager, guérir aussi bien àdistance qu’en contact, instantanément ou progressivement,
assistés d’esprits bienveillants.
La voie dans laquelle le
guérisseur s’engage est difficile mais dispensatrice de joies
profondes et Vraies. Joies de l’âme et du coeur. La vision de
l’état du médium guérisseur, est celle du guérisseur sous
l’angle moral et spirituel. Cela implique bien des abandons et des
devoirs. Il s’agit, en premier lieu, de vaincre en soi « le vieil
homme » et d’accepter le nouveau, celui qui a volonté de se
rapprocher toujours plus de la spiritualité de Dieu.
Par-là,
il voudrait montrer la voie qui mène à la connaissance, à
l’atteinte du Divin par la prière, car toute pensée de
compassion, de bonté, tout élan de la personne vers Dieu, est une
prière et la prière est essentielle à l’action guérissante. La
prière quelle que soit sa forme, est seule à déclencher les forces
pures au bénéfice de la détresse, de la souffrance humaine. Il est
d’ailleurs constaté que chez les grands guérisseurs mystiques,
dignes de cette appellation par la droiture et la dignité de leur
vie, la force spirituelle qu’ils reçoivent est d’essence
supérieure, elle diffère du fluide magnétique végétal, animal ou
humain (representant des niveaux d'ame ou de vibration) .
Sans
aller jusque là dans notre quotidien, nous pouvons tout de même
penser que les qualités morales et spirituelles du guérisseur
seront dispensatrices de fluides bienfaisants émanant de son propre
fluide, allié à celui des esprits qui lui sont supérieurs. Ainsi
plus le guérisseur sera en Dieu, en l’Amour, en la Foi, en
l’Humilité, plus il s’élèvera moralement, plus il bénéficiera
des fluides de l’autre monde, parfois à son insu, nous pourrions
même dire « souvent » à son insu.
« Si
les médecins échouent dans la plupart des maladies, c’est qu’ils
traitent le corps sans l’âme, et que, le tout n’étant pas en
bon état, il est impossible que la partie se porte bien.«
– Platon«
La
médecine spirituelle transporte son action dans le plan astral en
agissant sur la source même de la vie, réparant les fonctions
inconscientes, les tissus. Les maladies sont atteintes dans leurs
sources mêmes. Le guérisseur est un foyer de force spirituelle et
fluidique, il agit directement sur « l’âme » du malade, la
partie malade se modifie sous les mouvements de la force, les
molécules les plus denses soumises à l’action du courant
spirituel changent progressivement la vitesse de leurs vibrations (que l'on appelle aujourd'hui les thérapies Quantiques).
L’harmonie alors se rétablit.
Les
vibrations lumineuses et régulières qui lui sont envoyées par le
guérisseur, qui les reçoit « d’en haut », rétablissent les
vibrations irrégulières du malade.
« Une condition favorable est
que dans la vie privée, la conscience humaine ait la volonté de
s’ouvrir au principe Divin, se montre capable de recevoir la vie
mise à sa portée par le don de guérisseur » nous explique le Dr
Bertholet.
Ceci
voudrait-il dire aussi que le malade doit être partie prenante de sa
guérison ?
Nous
dirons oui et non, dans le sens où plus le malade est convaincu par
la guérison spirituelle, plus celle-ci aura un effet puissant sur
lui.
Que
dire alors des animaux ou des bébés, qui guérissent ainsi
particulièrement bien (l’action guérissante, est parfois
fulgurante sur les animaux), puisqu’ils « n’acceptent pas » ?
Nous
en déduirons que si le malade n’est pas partie prenante des soins
spirituels, il ne doit pas la refuser (psychologiquement). Il doit se
laisser faire. Qu’il soit dans le doute au départ, n’est pas un
obstacle, mais s’il est intimement convaincu que cela ne se peut,
alors le guérisseur ne pourra rien pour lui, sauf à lui prodiguer
des soins à distance, sur photo ou par la pensée, à son insu bien
sur, pour qu’il n’y ait pas blocage.
La
faculté guérissante, véritable bienfait pour celui qui l’ayant
méritée, la possède et la pratique avec humilité et
désintéressement, est une récompense de tous les instants.
Intervention
de l’esprit : « La médiumnité guérissante est
l’apanage des justes, des bons et des mystiques. Seul un coeur
altruiste et élevé pourra y accéder. Dieu n’accorde son fluide
qu’aux méritants. Elevez-vous mes frères, vous atteindrez Dieu ».
Toutes
les méthodes, les thérapies sont bonnes mais parfois incomplètes selon le malade
auquel elle est appliquée. Un guérisseur dira qu’il guérit
uniquement par la foi, un autre uniquement par la prière et
imposition des mains sur le front du patient, un troisième ne
travaillera qu’à distance par la pensée, un autre encore
uniquement par des passes magnétiques et l’eau magnétisée. La
plupart du temps le guérisseur se fiera à son intuition et
travaillera probablement ainsi toute sa vie
et c’est très bien, mais peut-être gagnerait-il parfois, à
s’ouvrir aux autres pratiques afin que, par une astucieuse
combinaison, il puisse accentuer les facultés que Dieu lui accorde….
La
plupart des médiums guérisseurs le sont inconsciemment. Ils ne se
rendent pas compte de leur faculté. Ils se croient magnétiseurs
sans jamais s’apercevoir de l’aide qu’ils reçoivent des
esprits. Ils exécutent des gestes sans trop savoir pourquoi ils font
tel ou tel geste, ils prient en pensant que telle ou telle formule
est plus apte dans ce type de maladie que dans une autre, ou
recommandent une formule de prière à leurs malades. On les trouve
beaucoup chez les personnes les plus humbles, chez celles qui ont une
foi, un amour, un altruisme élevés. Quant à la prière, peu
importe les mots, seul l’élan d’amour vers Dieu et vers le
malade est important.
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